L´Indifférence de la Lumière

Ces yeux qui sont restés dans la lumière. ces yeux qui sont brûlés par un feu invisible. Les heures coulent et leur laissent le choix. Agir ou rester. Les yeux, distendus par ce repos forcé se lassent, se ferment. Ils finissent par se clore complètement. Du feu des Dieux se laissent alors pénétrer une autre lumière plus obscure et néammoins reposante. Un repos bien mérité vers d´autres aspirations. Quand les yeux se ferment, c´est la lumière qui vient en nous qui s´illumine, soudainement. C´est une lumière pure et dénuée de tout jugement. Un feu dénué de toute passion. Un parfum subtil d´un air personnel. Un vide rempli de couleurs, de sons et de paroles qui nous échappent ou que nous créons. Une poésie irrégulière sans sensations ni promesses. Un feu artificiel, temporaire qui happe une autre partie de vous. Et puis, laissé indifférent par tout ses petits tours et détours intérieurs, vous vous laissez entraîner dans des océans de lumières inconnues. Des guides vous aident dans votre parcours. Il pleut des gouttes sur votre âme, il pleut des gouttes sur vos yeux engourdis, il pleut des chimères et des couleurs stellaires ou grondent vos colères et vos amours...